vendredi 22 mai 2015

carnet imaginaire - 9

Quai de Seine Paris


Le fantôme

 un petit geste de la main!
la douleur est trop forte
se retourner, ne pas montrer sa tristesse,
 le sourire qui se ferme!

le visage qui se métamorphose;
et les larmes coulent,
et le visage se tord;
 non sous l'effet d'un ipercut donné par un boxeur;
non!
 Le visage se tord d'une douleur venue de l'intérieur
des profondeurs du coeur ou de l'âme
et là, tel un fantôme j'ai hanté la ville

je ne voyais  plus rien,
je ne sentais plus rien,
je n'entendais plus rien,
je marchais
seul, invisible
sans but
un pas après l'autre
comme un automate
immeubles après immeubles
rues après rues
ville après ville.
des heures!
combien?
Etranger à moi même !

Puis,
Je ne sait pourquoi,
la conscience refait surface

les bruits sont à nouveau audibles
la ville émerge
avec ses odeurs,
 ses couleurs,
sa frénésie...

la vie me rappelle à elle!

 impudente !









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