mardi 29 décembre 2015

La vie

Canal de l'ourq



La vie

les oiseaux s'envolent
la lumière irradie la terre
quelques secondes de bonheur

jeudi 29 octobre 2015

Couleurs des jours

Rose


Couleur des jours

Blanc

Impossible de résister,
Aux attraits de ta pureté,
Au bouquet fin et parfumé,
Fleur aux charmes si intrigants!

Rose

je n'ose de mes mains te cueillir,
fleurs aux milles et une senteur.
de peur ainsi de te détruire.
pourtant, ta douceur est aussi un leure!

Orange


Car si tu as des pétales délicats,
tes épines protègent tes atours,
et ta robe au doux velours!
au vent tu ourles des draps

Rouge

ta robe  d'un indécent vermillon
au soleil fait une invitation,
aux abeilles tu offres tes faveurs
qu'elles butinent avec honneur!

 Jaune

Illumination de mes nuits
Inspiration de toute la lyre
Je serai le peintre de ta vie
L’éclaireur de tes désirs

Bleu


Mais je me sais si impuissant
Devant la puissance divine
Toi ma rose aux couleurs sublimes
Ton charme s’étiole avec le temps

Noir


Les jours passés, frêles pétales
Dévoilent le calice fatal
Et déflorent l’enchantement
De ton gracile vêtement



mercredi 14 octobre 2015

Entre ciel et terre



Entre ciel et terre

Je me nourris de la terre et du ciel
et ne peux entre les deux choisir
au risque de me m'étiloler...

lundi 21 septembre 2015

Indomptable

Chute du rhin

Rheinfall

 

 

Indomptable

 

 

Elle avançait dans la vie, impétueuse et libre...A la fois intéligente et déterminée  elle pensait à toute ces femmes qui après d'âpres combats avaient bouleversé les équilibres entre les hommes et les femmes.
Mais ces changements qui n'en finissaient pas d'effrayer de nombreux hommes et compliquaient les relations intimes!

Pour ne pas soufffrir elle dissimilait la plupart du temps sa sensibilité, la douceur qu'elle refoulait au plus profond d'elle même.ainsi que  la candeur de son âme!

Sa beauté indomptable n'avait d'équivalent que sa solitude profonde. certains jours, un masque de tristesse se glissait sur son visage, le rendant impénétrable...

.elle s'isolait alors,

et pleurait,

assise,

blotti contre un mur,

les mains sur ce visage tuméfié de larmes.

Silencieuse...


Une fois passé ce flot irrépressible, elle reprennait le cours de sa vie, lentement, calmement..elle se promenait dans le vexin qu'elle affectionnait particulièrement, écoutant le friselis de la vie invisible....le bruissement du vent dans les platanes élancés.

 Parfois elle se demandait si la vie ne serait pas plus douce avec une femme....mais balayait aussitôt...d'un revers cette pensée .. non qu'elle ne fût pas attirée par des relations intime avec une femme...mais seulement de temps à autres pour découvrir d'autres sensations...d'autres expériences...seuil d'ailleurs qu'elle n'avait  franchi que dans ses fantasmes éveillés.

Finalement, elle n'avait pas choisi, son corps et son âme étaient attirés par des hommes.

 Elle en avait rencontré quelques uns...vécue quelques histoires courtes ou  longues..mais, exigente avec elle même et avec les autres s elle avait rompue parfois ou encore certains hommes avait pris peur et l'avait quittée..

Aujourd'hui, elle fleurtait avec la quarantaine et son désir d'enfant était prégnant...irrépressible...charnel..et jusque  dans les recoins les plus inconscient de son sommeil...sourdait une  douce envie qui l'obsédait...


jeudi 3 septembre 2015

Fusion

Crépuscule

 

 Fusion

L'eau...le feu
une fusion improbable!
une union éphémère



samedi 22 août 2015

Mousseline

Forêt noire


Schwarzwald


rêve éveillé



Paré d'une mousseline de brume
je parvenais à deviner sa beauté
qu'elle offrait avec la  pudeur d'une jeune femme!

plus j'avançais, plus elle se dérobait à mes yeux
et disparaissait sous une ouate impalpable.
j'étais comme dans un rêve!

et pourtant, je pouvais prendre cette terre entre mes mains!

Arrivé au sommet le soleil brillait
et par enchantement ce manteau de brume
s'était évanoui laissant mon regard
plonger vers ces  abîmes millénaires.

dimanche 2 août 2015

Le vent

 Le Touquet plage



photo de plage


Le vent

Depuis deux jours le vent soufflait sans discontinuer; il avait transformé la mer en un dragon qui crachait ses vagues sur la plage dénudée. Seul quelques catamarans, amarrés entre eux défiaient ce géant émergeant du tréfond du ciel.Ce monstre les maltraitait, les retournait,  torturait leur squelette; on pouvait entendre leurs plaintes loin dans les terres.

Il effacait toute trace de vie; il transformait les rires joyeux des enfants, les couleurs bigarrées des estivants et la brise légère qui les accompagne, en  un magma de gris  d'écume, de sable et de hurlement.
Le ciel qui l'accompagnait semblait se  soûler à l'eau de mer, et se grisait de ce salmigondi,  régurgitant sa bile sur cette terre ereintée.
Seul quelques pas etaient encore visible, trace d'une vie qui bientôt pourtant reprendrait son cours;

mardi 28 juillet 2015

Harmonie

Ma Loire imaginaire


loire,

Harmonie

 

j'avais marché pendant plus d'une heure, lorsqu'enfin j'arrivais dans ce lieu. Il y régnait une harmonie indicible...un silence religieux...assis au pied d'un l'arbre, je m'émerveillais de ce décor enchanteur.
Le reflet des arbres dans l'eau si calme, les jeux de lumière au travers des myriades de feuilles translucides, le  ciel immaculé ponctué d''oiseaux multicolores.
rien ne pouvait rompre ce moment de sérénité.


mardi 21 juillet 2015

Nymphéas

Ecrin


nénuphare

Nymphéas


Beauté éphépère
Quand viens le soir
Dissimule son trésor

mercredi 15 juillet 2015

Carnet imaginaire 13

Une vie de chien

dog

Carnet imaginaire 13

 

On m'avait dit que je serai adoptée par de nouveaux maîtres...j'avais beaucoup d'appréhension!!
je me sentais bien dans ma famille d'accueil.je passais mon temps à sortir ...à jouer avec mon grand copain, un lévrier...grand n'est pas peu dire..un géant...mais qu'est-ce qu'on s'amuse tous les deux....des batailles à n'en plus finir...on se mordille, on se roule par terre, un vrai bonheur...nous faisons la course en forêt pour nous amuser...on revient exténuer...haletant...au bord de nos capacités ... mais quelle joie...

Ha ma famille d'accueil!.un couple adorable qui dédient leurs temps aux animaux en danger. D'ailleurs, ils m'avaient récupérée en Espagne avec mon pote...un galgo espagnol;  je crois qu'on à échapés à une mort inéluctable; quand il nous ont récupérés nous ne pesions pas bien lourd et nous avions vu quelques horreurs...là bas c'est une tradition...ils élèvent les lévriers pour la chasse aux lièvres; le problème c'est qu'il se débarrassent des plus faibles, des moins rapides; s'en débarrasser de manière un peu inhumaine...enfin si je peux m'exprimer ainsi..car je n'ai rien d'humain...mais existe-t'il un mot équivalent pour les animaux? inanimaux!!!? et tout ceci c'est passé en 2010!  j'en ai vu des horreurs; des Galgos que j'avais connus tués par pendaison lente ...comme ils disent  la corde juste assez longue pour que deux pattes touchent par terre; ou encore brûlé vif...traîné derrière une voiture  .mais je m'arrête là; j'ai la nausée, envie de vomir. rien qu'a l"évocation de ces tortures...la cruauté de l'homme n'a donc  pas de limite!
Quand j'y repense je hurlerais à la mort...Ils justifient cela par le  déshonneur que ressent leur maître d'avoir perdu la course!!!

Ou l'homme contemporain met il l'honneur?
Nous sommes allés tous les deux dans une perrera (une fourrière) c'est l' antichambre de la mort, là ou la nouriture et l'hygiène sont quasiment absentes!  la mort quasi certaine au bout de quinze jours!
Enfin, tout ceci fait partie des souvenirs, par miracle, ou plutôt par amour,  une association nous a récupérés et amenés en France; quelle soulagement!
 Ha oui vous vous demandez ce que je faisais là! je n'ai aucune ressemblance avec les Galgos et je suis une piêtre chasseuse; je ne suis même pas racée; un semblant de chien d'eau espagnol, croisée peut être avec un terrier? je crois que je suis tombé sur une bonne âme qui m'a récupérée en même temps que mon poto! il avait dû sentir notre attachement l'un pour l'autre!
Il était temps...j'avais faim et je désespérais!!

Comme je vous le disais, cet après midi, je m'en vais de ma famille d'accueil! et j'ai beaucoup d'appréhension; car je sais que mon ami reste ici. Je suis venu les voir dans leur maison; tout seul!  il y'a un mois et depuis rien; Mais ils étaient partis en vacances et me récupère directement en revenant.

---------
voilà l'heure est arrivée! j'entends la sonnerie!
ils sont quatre...deux adultes et deux enfants; ils ont l'air content de me voir!
Ma famille d'accueil m'accompagne jusqu’à la voiture; j'ai une boule au ventre!
Ma nouvelle maîtresse ouvre sa portière de devant! Hop! je monte, m’assois!
Elle monte aussi, me porte et me met sur ces genoux!
Ils me regardent tous avec des yeux de l'amour! 
je me sens un peu rassurée!!

.En Espagne mon nom de baptême était  luna...c'etait un beau prénom..En arrivant en France je me suis prénommée Rufa...
Mais je crois que je m'habitue à celui ci car il est si gentiment prononcé.
...............




jeudi 9 juillet 2015

Carnet imaginaire 12

Enghien



Les fantômes



Je suis assis là, au bord de l'eau; tout paraît si calme, si serein! pas un souffle d'air! 
Malgré cette douceur aucun promeneur, aucune rumeur ne parvient jusqu'à moi.
je suis perdu dans mes pensées, dans mes souvenirs. j'observe ce paysage immobile que le soir est prêt à engloutir.

Le lac bleu se teinte peu à peu d'encre noire, Les arbres aux combinaisons subtiles de vert se transforment en un conglomérat de gris  compacts et inquiétants, le ciel lumineux se farde de  nuit.
je suis  là assis au bord de l'eau. je pense à elle; souvent!

j' aurais voulu qu'elle voit mes enfants grandir. j'aurais voulu lui dire  que la vie offre des surprises, mais elle qui ne voulait pas vivre vielle... par peur de la décrépitude! j'aurais voulu  qu'elle voit que le temps parfois adoucit les rancœurs, atténue les erreurs, et rapproche les cœurs blessés;  j' aurais voulu lui rendre un peu de l'amour qu'elle avait donné;

Mais la vie est si ténue...et la mort si brutale.
Quand je regarde ces photographie elle ne vieillit plus;
Je ne l'imagine pas en vielle femme ridée, déambulant avec une canne, mais je la vois un sourire aux lèvres en voyant ses petits enfants; les écoutant avec attention, avec bienveillance...

Des pétards me sortent de mes pensées; je regarde la lumière déclinée, les nuages se parent de rose de violet et se transforment en de drôles de fantômes puis s'étiolent et disparaissent dans la nuit étoilée.





vendredi 3 juillet 2015

J'ai croisé des femmes

 

les femmes

 
j'ai croisé tant de femmes


j'ai croisé une femme de pierre
elle m'a laissé de marbre
 ---
j'ai croisé une femme lumineuse 
elle a fait de moi une ombre
___ 

j'ai croisé une femme si légère
que dans ma mémoire elle s'est envolée
---
j'ai croisé  une femme à histoire
je ne m'en suis pas laissé conter
----
j'ai croisé dans ma jeunesse une femme de fer
maintenant elle ressemble à un vieux clou rouillé
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j'ai croisé une femme d'argent
je compte sur sa discrétion
 ---
j'ai embrassé une femme-enfants
elle  avait le gout d’un zest défendu
---
j'ai aimé une femme de sable
je n'ai pas pu la retenir

---
j'ai vécu avec une femme libérée
j'étais  son esclave
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j'ai eu des maitresses

ca à durée huit ans 
après je suis allé au collèges
-----
j'ai eu une femme de tête
elle en oubliait son corps
-----
 j'ai croisé une coureuse de fond
j'ai pas réussi à la suivre
je n’avais pas la forme
-----

j'ai croisé une femme objet
je n'en fais pas étalage 
-----

j’ai croisé une femme des année quatre vingt 
je ne l’ai pas reconnu
-----

J’ai croisé un travesti
Je crois qu’il m’a trompé
----

J’ai aimé une  femme fontaine
C’était l’été
Elle était à sec
____

J’ai croisé une femme jusqu’au bout des seins
Je ne sais pas auquel me vouer
----
J’ai croisé une forte femme
J’ai eu un faible pour elle
----

J’ai croisé une femme d’influence
Je ne sais plus quoi en penser
-----

J’ai aimé une femme frigide
J’ai manqué d’air
Mais Je suis resté de glace
____

J’ai croisé une femme avec un corps parfait
Cela devait être une femme tronc
Je cherche encore sa tête
-----
               
J’ai croisé une femme qui rit
Elle était douce et sensible
Surement pas une vache
__

J’ai croisé une femme vénale
Elle a vidée  mes bourses
-------

Femme sensuelle
Une vrai sangsue
J’étais une proie pour elle
----


J’ai croisé une femme dépressive
Elle n’avait aucun goût
-----

J’ai aimé une femme active
Je l’ai a peine vu déshabillée
-----

J’ai croisé une femme tellement jalouse
Qu’elle l’était de son ombre
___

J’ai croisé une femme possessive
Je crois qu’elle aurait pu m’empailler

 
















 



samedi 27 juin 2015

Carnet imaginaire-11

Cabourg


plage


Mon amour



Le temps a passé, les ans se sont entassés pêle-mêle; si lourds pour mon vieux corps, si légers pour ton âme. Toi qui me parles confusément, toi qui m'oublies si vite, as-tu encore en mémoire nos journées passées à Cabourg, dans cette Normandie inondée de soleil et de pluie; Te souviens-tu de ces tentes blanches et crèmes plantées sur la plage comme les gardiens de l'horizon debout du matin au soir, sous l'astre brûlant..sous le regard bienveillant d'une constellation bigarrée de cerfs volants, sous les nuages menaçants...sous la pluie d'orage...... le tissu frissonnant sous le vent froid du nord, debout du soir au matin... silencieux sous une pluie d'étoiles...sous la lumière aveuglante de la foudre,  tressaillant sous le flot de nos souffles...debout au crépuscule sous une vague de couleur s'échouant sur la grève... sur la plage... sur les bâtiments incandescents, debout dés l'aube quand le jour se drape d'une cape de silence...quand la rosée du matin s'évapore, rafraichie l'air et couvre la l'océan d'un voile mystérieux, derrière lequel on devine la grand voile  d'une goélette...
Gardien d'une nuit ou tous les deux enfermés dans la tente du milieu nous avions laissés les enfants à ta mère..gardien de cette nuit enlacés jusqu'au petit matin... gardien de nos secrets.les plus intime.!gardien jusqu'au point du jour,ou, de notre geôle nous écoutions la ville peu à peu s'éveiller..d’abord quelques cris de goélands, puis le ressac des premières vagues sur la grève, les voix lointaines.qui s'échouent délicatement ..comme le bruissement d'ailes balayant l'air ...puis quelques rires d'adolescents finissant leur soirée un peu trop arrosée...venaient alors les rires des enfants, les voix plus amples ...notre tente qui, quelques minutes auparavant, semblait plantée dans le désert,se retrouvait maintenant cernée d'une joyeuse cacophonie..

Te souviens-tu de tout cela mon amour...toi qui a oublier jusqu'à mon nom...toi qui erre comme un fantôme dans ta nouvelle maison...

Quand je te décris tous mes souvenirs j'ai la sensation qu'en regardant tes yeux tu te souviens...j'ai cru lire comme une esquisse de sourire..comme une lueur dans ton regard comme un tressaillement sur ton visage....ou bien peut être n'est que pour ne pas rester seul face à mes souvenirs...

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A  tous ceux qui ont des proches atteind de la maladie d'Alzeimer

mardi 23 juin 2015

reflet


Lac d'enghien


reflet


Reflet

 

 

Elle était belle, intelligente, un esprit vif...prête à rire de petits riens...tout semblait lui sourire ...
ses amis... ses amies... tous la trouvaient facétieuse! espiègle aussi!...elle était élancée.si élégante...et son âme parfois touchait les nuages ...Elle possédait une grande culture et maitrisait le francais sur le bout des lèvres...mais, aussi étrange que cela puisse paraître elle conversait souvent avec la gouaille d'un titi parisien téléporté dans les année 2010..
Comme beaucoup de femme de quarante ans, elle portait les cheveux courts et suivait de près de ce qu'on appelle la mode..et de nos jours  la tendance...mais qui n'est que la forme habillée ou plutôt déguisée du capitalisme qui tisse nos vies.
Elle était à un moment de sa vie ou l'on dispose de si peu de temps pour soi..happée par le travail..les transports ...les enfants...la vie de famille...les activités et d'autres choses... si peu avouable...


Lorsqu'elle s'observait dans le miroir de son âme, étrangement, elle ne voyait rien de tout cela! même lorsque  ses proches lui prodiguaient quelques compléments sincères, elle entendait mais ne se reconnaissait pas dans ces descriptions. Elle doutait...et se doute enflait à mesure des années...ce miroir qu'elle regardait dans les moments de doutes lui envoyait une image déformée...une image qui lui colait à la peau..vêtue de ce manteau d'enfance avec ses accrocs qui ne se réparent, ces mailles nouées, que l'on dénouent lentement, laborieusement... ces salissures...ces tissus imprégnés de matin crachin..de soir d'orages, de boue séchée..

Souvent, elle pleurait quand elle était seule, Mais quelque soit ses états d'âme dans sa vie quotidienne auprès des autres elle souriait, elle riait même!  c'était son rempart contre le désepoir...et ce miroir déformant paradoxalement la rendait belle...







lundi 15 juin 2015

 Etang de cergy pontoise




 

Flamboyant

 

 

Des reflets flamboyants
L'hiver s'installe
Quelques ridules aparaissent

 

 

 

mercredi 10 juin 2015

Interminable

 

 

Banc public



clair obscure


Interminable

 

Le soleil brille,
La chaleur impudique
 a dévêtu toutes les femmes!
Au loin j'entends les rires des enfants !
j'entends lointain l'écho de mon rire!

La foule arpente insouciante
l'asphalte noir des trottoirs
que je parcourais avec indolence!



Les passant passent sans me voir
Je me fond dans l'ombre
comme un caméléon


mais rien ne change pour moi
Les jours se ressemblent
Les nuits aux jours s'assemblent
cycle immuable!

interminable !


jeudi 4 juin 2015

Libre

Nantes -l'erdre


bretagne

 

  Libre

 

Entre la terre et la mer
Entre Bretagne et pays de Loire
Nantes  est une goelette de pierre
Arimée à l'Erdre et la Loire!

Sa proue se tourne vers l'estuaire 
Sa poupe vers le val de  Loire!
Elle exhibent ces nouveaux amers
 De lumière, de fer et d'espoir!

Nantes est une duchesse
Femme d'un passé séculaire
qui regarde ses saisons avec tendresse
mais n'oublie pas son passé de négrière!

Cette femme libre et insoumise
 d'une élégante modernité
attisent toutes les convoitises 
mais résiste avec fierté!

Parfumée aux doux embruns
Elle exhibe ses gracieux atours
Avec un panache divin
insensible à toute cours!


 Souveraine, elle largue les amarres
au rythme de délicates ondes,
Explorant le futur et les arts
En rêvant de conquérir le monde










vendredi 29 mai 2015

Canet imaginaire - 10

    Saint-Valery-sur-Somme



Un gout de paradis

 

Nous étions partis tôt ce matin là; c'était une marée exceptionnelle partis avec nos bottes, nos épuisettes, nos paniers...nous nous retrouvions chaque été à la même période; nous venions tous avec nos parents de la régions parisienne, à part Nathalie qui venait de Marseille;

 Elle fleurait bon le sud; quand elle me parlait j'entendais les grillons, j'entendais le vent sifflant dans les ruelles étroites, quand je la frôlait je sentais l'odeur de la lavande, les embruns un jour de vent d'ouest,  les fragrances de la terre humide, l'odeur du linge séchant aux fenêtres,  quand je plongeait mon regard dans le sien je voyais la lande violine dévaler la Coline et se plonger à corps perdu dans la mer transparente et turquoise, le soleil orange émergeant d'un miroir, et quand s'installait entre nous le silence, j'avais envie de m'installer à l'ombre d'un cloître  et méditer sur l'amour; vous vous demandez comment je pouvais faire ces associations à quinze ans?
 j'avais vécu quelques années dans mon enfance à Marseille avec mon père ma mère et ma sœur avant d'habiter dans cette banlieue morne et grise...

Notre groupe était équilibré trois filles et trois garçons; les filles était toutes plus belles les une que les autres, surtout quand, après quelques morsures du soleil, leurs peaux  se coloraient d'un caramel brun. que nous aurions aimés dégustés.

Pierre avait la plus grande maison et c'est souvent qu'après nos pêches miraculeuses nous nous réunissions et que sa mère nous préparait des pâtes au coques;
ce jeudi s'annonçait merveilleusement bien; nos paniers étaient remplis .

Le repas fût délicieux;  à l'issus de celui-ci chacun vaqua à ses occupations.
Nathalie m'appela pour regonfler son vélo; elle habitait à deux pas.

Arrivé devant chez elle, elle me prit la main et sans un mot m'amena jusqu'à sa chambre.
Toujours dans un silence monacal, elle se déshabilla et me fît comprendre d'en faire de même;
Elle s’allongea sur son lit; j'en fît de même;Nos mains se frôlèrent, puis se joignirent.

Nous restâmes je ne sais combien de temps l'un à coté de l'autre à se regarder; le souffle lent mais bruyant; le corps nu et tremblant. Nous nous  caressions des yeux; muets et si bavards avec nos regards, nos bouches se desséchaient; dehors l’écho lointain des rires de l'enfance nous parvenait et s'échouait  sur notre gravité. Nous venions de quitter les rives de l'enfance. Rien ne se passa d'autre se jour; mais j'en garde un souvenir étrange;
 comme un goût de paradis!