samedi 13 décembre 2014

Dentelles

Enghien val d'oise

poesie


Dentelle


La nuit n'en finit plus de grossir, grignotant vorace les matins et les soirs... laissant au soleil quelques heures pour illuminer cette terre blessée. Les arbres laissent maintenant apparaître leurs squelettes auxquelles s'accrochent désespérément quelques feuilles  froissées par l'automne.

 De temps à autre, quand la masse de nuages se désagrège après avoir éclatées et que l'astre blanchi par le froid darde la terre de sa lumière rasante, la nature nous offre ses plus belles dentelles.

jeudi 27 novembre 2014

méandres

La Loire près de Blois

loir et cher

 

Méandres


Lentement, insensiblement  son manteau aux éclats de lumière glisse le long de ses méandres.

Epousant les courbes douce de son lit.

 Au grés des jours,

elle se couvre..

 se découvre...

 laissant apparaître pour quelques instants la nudité de la terre!

...Différent d'un jour à l'autre,

 d'une heure à l'autre...

Sur la rive, assis..loin de la rumeur du monde, je m'éverveille de tant de beauté.


samedi 22 novembre 2014

Hymne à la lumière

ombre

Clair obscur Eaubonne


 

Hymne à la lumière

 

Elle marche d'un pas feutré,  un liseré de nitescent ceint  ces cheveux.

L'ombre qui l'entoure est si dense et la lumière qui l'éclaire si vive!

Elle  semble jaillir de l'éther!




jeudi 13 novembre 2014

Mémoire


Reflet

margency




Mémoire


L'ai je rêvé?

L'ai je immaginé?

L'ai je vécu?


Je voudrais ouvrir les tiroirs de ma mémoire

 et déchiffer ce  passé!

Mais il ne reste que des images furtives!


intangibles!


Le sens mots est  clair!

mais la voix  éraillée est lointaine!
Elle résonne à l'infini


Mais je n'entend vraiment que mon silence!

enserrer dans un voile noir, opaque



...qui le baillonne

jeudi 6 novembre 2014

Carnet imaginaire - 7

Matin brumeux

automne

Réchauffement climatique

J'avais dormi la fenêtre fermée; avec le climatiseur au maximum. Pourtant je m'étais réveillé au petit matin dégoulinant de sueur. Le thermomètre affichait cinquante et un degrés.

 Je me levais péniblement, quinze jour déjà que la température se figeait dans ces extrêmes. J'ouvrais les volets; Dehors une un linceul de brume épais recouvrait la ville silencieuse.

A l'horizon le soleil se diluait dans cette mélasse poisseuse. Nous avions ordre de ne pas ouvrir les fenêtres, de les calfeutrer et de ne pas se rendre au travail. Heureusement, j'avais fait le plein de nourriture et d'eau. Dehors un cycliste bravait le ministère du réchauffement climatique. Un inconscient ou un suicidaire!! L'air dehors étais irrespirable; Il fallait moins de vingt minutes pour suffoquer.

  Moi-même je commence à suffoquer; l'air me manque. Je sens comme un poids sur mon estomac. j'entends une voie!! Rufa...descend.!! Encore groggy, haletant  j'ouvre les yeux; une langue râpeuse s'abat sur ma joue! au dehors, le soleil brille,  quelques cirrus rayent le ciel de leurs traînes cotoneuses. Un vent frais  soulève les rideaux, et se dépose comme une caresse sur mon visage; Mes poumons se remplissent naturellement..
Je respire!!

jeudi 30 octobre 2014

Envol

Lac d'Enghien

lac d enghien

 

Envol

 

A la lisière du matin
un cormoran s'est envolé!

 Son noir  plumage, c'est fondu peu à peu dans le ciel rosé
pour s'évanouir dans la lumière automnale.

Les clapotis de son envol ont laissé à nouveau place au calme,
 puis  au silence assourdissant !

Me laissant seul sur la rive.



mercredi 22 octobre 2014

Emersion

Lac du parc de Baillet en France

Emersion

Venue des profondeurs insondables, gracile, elle s'élevait avec élégance au dessus des flots; elle semblait valser avec l'air déplacé par  les libellules  qui l'effleuraient de leurs ailes diaphanes.  Les arbres majestueux qui se penchaient sur le lac se reflétaient  et paraient  l'eau trouble et verdâtre d'une traîne cristalline. Son propre reflet se confondait à ces  géants. 

jeudi 16 octobre 2014

Grand vent

Plage du Touquet


jour de grand vent

Grand vent


Le vent soufflait en rafale, les oyats se courbaient et se prosternaient sur la dune . Au loin les nuages anthracites se gonflaient comme des voiles immenses et suivaient la course folle du vent. La mer de ce coté- ci ressemblait à un lac, ondulant à peine; mais on pouvait entrendre le fracas des vagues et l'entrechoque du ressac  exposées à la domination d'éole. La vie semblait avoir quittée le ciel et la terre. Seule quelques cris de goéland constellaient cette immensité désertique.

lundi 13 octobre 2014

Neiges éternelles

Eaubonne sous la neige

eaubonne

Neiges éternelles

Dans le silence feutré, saupoudrés de neige,
 les rameaux si fragiles ravissent mes yeux.
Dans le silence feutré,  un enchevêtrement
de cris et d'échos de joie immaculés envahissent mon coeur!





mercredi 8 octobre 2014

Carnet imaginaire - 6

Margency sous la neige

hiver

L'allée

C'est la première fois que je m'y rendais; j'étais attendu pour midi.Tout cela pour moi était nouveau.
La neige, tombée la veille ajoutait de la magie de cette initiation .Tout semblait si calme, si serein. j'avais connu Anne de la bastide quelques temps auparavant à Enghien! Rien ne nous prédestinait à cette rencontre si ce n'est la convergence de deux monde étranger vers cette ville; Lieu de promenades et de détentes de la bourgeoisie Enghiennoise et environnante et de l'errance des jeunes des villes déstructurées avoisinantes.

Ses parents voyaient d'un mauvais œil cette union, mais elle leurs avait tenue tête. C'est ainsi que  j'arrivais à Margency...cette ville...ou plutôt ce village proche d'enhien; Invité pour déjeuner.

 Tout semblait  figé dans le marbre. J’avançais.. impatient de retrouver Anne et inquiet de l'accueil qui me sera fait dans un instant. je dépassais la grille de fer forgé, remontais grande  l'allée ou des soldats de bois raides et immobiles me scrutaient de leurs  hautes lignés; je m’enfonçais dans la neige fraîche et semblait rapetisser. Le brouillard encore présent duvetait les collines de Montmorency. Quelques flocons, parsemés,virevoltaient et se posaient dans ce jardin immaculé.  dans ce décor qui m'était étranger, j'hésitais à continuer mon chemin lorsque je la vis; Debout sur perron, elle arborait un sourire comme leurs maison arborait le blason famille.je fondis de joie et m'élançais vers elle......et déposais mes peurs sous la marquise de verre.






jeudi 2 octobre 2014

Le passage

carmel - montmartre

Carmel

Le passage

elle franchit le pas
pour se retirer du monde
ou plutôt l'accueillir.






mercredi 24 septembre 2014

Rendement

Sculpture "L'heure pour tous" oeuvre de Arman.

le temps

Rendement


tic tac tic tac tic tac tic tac tic tac

Il n'en dormait plus la nuit;

il n'en dormait plus le jour;

produire, plus vite;

tic tac tic tac tic tac

rentabiliser;

optimiser,

tic tac tic tac toc

des tocs et des tics par milliers

desheuresminutessecondes

défilaient dans  une rengaine incessante

trois huit, rotation,cadence

obligé de se prosterner devant ce boureau

devant ce roi!

- fainéant

tic tac tic tac tic tac tic tac tic tac

le temps c'est de l'argent

sonnant et trébuchant

bénéfice profit,

actionnaire

millionnaire

tic tac tic tac roc

pot de terre contre pot de terre


entrant profondément dans son âme;

instillant ses secondes comme un poison

en goutte à goutte;

tic tac tic tac tic tac

croc!!!

mort!

vendredi 19 septembre 2014

Hommage à caspar david friedrich

le voyageur contemplant une mer de nuage


dune du pilat

Vertige

Debout face à l'horizon, humble face à l'éternité,
 il regarde ce spectacle immuable et si différent chaque soir. 
Un sentiment de vertige semble s'emparer de lui;
Vertige face à cette  beauté qu'un jour il ne pourra plus voir;
vertige face à ces jours qui tourbillonnent en années.
vertige car il se revoit enfant courant sur la plage ;
 insensible au crépuscule!
 Comment aurait il pu être fasciné par temps de beauté?!
 Lui qui  était vierge de  toutes morts.
Vertige car un jour il partira,

Seul...

Il sait que ce jour sera l'aurore de sa disparition!
et qu'un autre un jour effacera jusqu'à son souvenir!



lundi 15 septembre 2014

Mirage

Mirage


Sur les traces

Je regardais au loin; sa silhouette se détachait dans la brume de chaleur,
Plus je m'approchais, plus son image se désagrégait.
Encore quelques pas, et je ne distingait plus qu'un amas de poussière
que le vent emportait dans sa nasse invisible.
arrivé à sa hauteur, je ne vis qu'un espace dépouillé de toute vie.
Etrangement, sa trace était encore visible.




lundi 8 septembre 2014

En apesanteur

Plage de Dieppe


En apesanteur

Entre apesenteur et légèreté, les nuages se disloquent,
alors que le jour désespérément repousse la nuit .


jeudi 4 septembre 2014

1000 pages vues

Aujourd'hui, 1000 pages vues sur mon blog.

15 article publiés. difficile de savoir si  mon blog plaît aux visiteurs de passages. car j'ai très peu de commentaires. 


j'aimerais qu'il soit plus visible sur le net  mais peu de connaissance en HTML pour mieux référencer le blog, pas trop le temps non plus pour m'y plonger; entre famille, travail, amis  photo et alimentation des articles du blog.

J'aimerais que cet espace soit un lieu ou les gens se posent quelques minutes, laissant de coté obligations, soucis, politiques...et pourquoi pas se laissent aller à écrire à partir de mes photos et de mes textes...ou simplement m'encourager si cela plaît.

J'aimerais que le blog ne soit pas un lieu de consommation d'images et de textes.

Je me sens un peu seul parfois sur le blog  mais prends plaisirs à prendre les photos et écrire mes  Certaine photo m'inspirent vraiment à raconter des petites histoires d'autres sont plus propices  à la contemplation et donc peu de textes les accompagnent.

je ne sais pas comment l'aventure évoluera, j'éspère que le blog sera plus "vivant"

aux visiteurs de passages je vous souhaite une bonne visite .


par Kus

Sombre

Canal chateau de Chenonceau

canal

Sombre

tronant immobiles et roides,
sombres et  majesteux 
devant  les eaux troubles du passé.

lundi 1 septembre 2014

L'automne

Abbaye des vaux de Cernay

l'automne


Quelques chaises éparses restent désespérément vides; Le vent, ivre, ride la surface du lac et fouette comme  une horloge déréglée les feuilles qui s'accrochent éperduement à leurs branches. Quelques promeneurs fleurtent de temps à autres avec les derniers rayons de soleil.

 


vendredi 29 août 2014

Au bout du chemin

Forêt de montmorency

 

Au bout du chemin


je marchais tout l'après midi..empruntant des chemins jusqu'alors inconnus.La pénombre, qui, peu de temps avant, enveloppait le tapis de feuilles et de fougères sous l'épais manteau de chataigners, tapissait maintenant le chemin de son inquiétante noirceur..la forêt pourtant semblait renaître..chaque fourré bruissait d'une vie étrange que je devinais plus que je ne voyais.